Un “ petit " Vaudois monté à Paris, tel se présente Ramuz dans une description pertinente et humble du provincial, de " l'étranger " pauvre. Il vient pour ses études et constate assez rapidement qu'il est là, en fait, pour observer Paris, pour écouter ses voisins et leur langage (Madame Sérieux, la concierge, un porteur de pierre) et redécouvrir son identité romande. Il invente des néologismes savoureux pour évoquer sa solitude et ses difficultés d'adaptation, il se sent " dépatrié “ et " repaysé «.