L’aspect « happy few » des rapports sadomasochistes, le sens des modes qui ont un impact si fort sur la population, conduisent ces pratiques vers une banalité redoutable. De nombreux magazines et films en relatent les aventures sans ambages. Les adeptes de ces activités sexuelles ne sont plus des exceptions. Au-delà des stéréotypes de femmes en cuissardes et le fouet à la main, les uns et les autres découvrent les plaisirs de la souffrance à travers le piercing, une sexualité où le plaisir a perdu sa codification, depuis que la procréation de l’individu n’est plus une fin en soi. Voyage au bout des émotions, tel est le thème que le Professeur Döpp développe avec son talent et son savoir, appuyant sa démonstration sur une iconographie exceptionnelle.